Arrivé au Québec en 1998, après une première tentative infructueuse dans les années 1930, l’argousier vit désormais un véritable engouement et suscite l’intérêt des consommateurs qui se préoccupent de leur santé et de leur alimentation.
Ce petit arbuste épineux aux baies orangées de la famille des Éléagnacées résiste aux climats rigoureux tout en étant peu sensible aux maladies et aux parasites. Il s’épanouit davantage lorsqu’il se trouve en pleine lumière, et atteint généralement entre deux et quatre mètres de hauteur. On le cultive pour son aspect décoratif, mais surtout pour ses nombreuses vertus nutritives et médicinales.
En Asie, plus de deux cents produits alimentaires ou médicinaux sont fabriqués à partir d’argousier. En Europe et en Amérique du Nord, on utilise surtout les baies, les feuilles et l’écorce pour fabriquer des gelées, des confitures, des compléments alimentaires, du jus, de l’huile et des cosmétiques.
Des vitamines et des antioxydants à haute dose
Véritable réserve de vitamine C, l’argousier en possède 30 fois plus que l’orange. La vitamine C est un puissant antioxydant qui permet de lutter contre le vieillissement et les infections. Elle facilite également l’assimilation du fer contenu dans l’alimentation. Également riche en vitamine E, en oméga-3, 6, 7, 9 et en acides aminés, l’argousier possède des propriétés anti-inflammatoires qui protègent contre les maladies de Parkinson et d’Alzheimer.
Véritable réserve de vitamine C, l’argousier en possède 30 fois plus que l’orange. La vitamine C est un puissant antioxydant qui permet de lutter contre le vieillissement et les infections. Elle facilite également l’assimilation du fer contenu dans l’alimentation. Également riche en vitamine E, en oméga-3, 6, 7, 9 et en acides aminés, l’argousier possède des propriétés anti-inflammatoires qui protègent contre les maladies de Parkinson et d’Alzheimer.
Des vertus médicinales connues depuis des siècles
En Asie, on utilise l’argousier depuis des centaines d’années non seulement pour la peau, mais aussi contre les maladies cardiovasculaires, les problèmes pulmonaires, les problèmes de digestion, la chute des cheveux… En Europe, l’utilisation médicinale de l’argousier ne s’est imposée qu’assez récemment en comparaison.
Plante surprenante s’il en est, l’argousier fait déjà de petits miracles utilisé seul mais, lorsqu’on l’associe à d’autres plantes, son potentiel décuple. Comme, par exemple, avec l’aloe vera – pour lutter contre les maladies auto-immunes ou dégénératives, la fatigue et les ulcères gastriques – ; l’eucalyptus – pour accélérer le rétablissement en cas de grippe ou de rhume – ; la sauge – pour soulager des menstruations douloureuses – ; l’huile d’amande douce pour hydrater les lèvres sèches.
Au-delà de son utilisation médicinale, la baie d’argousier tend également à conquérir les tables québécoises. Ingrédient séduisant par sa rareté, elle recèle une acidité bien équilibrée qui l’apparente à la canneberge, ce qui laisse présager de bien belles perspectives.